
Sabrina Tacchini, Université de Lausanne
Le monde du travail aujourd’hui est focalisé sur la croissance économique et est peu « bientraitant » envers les personnes ; le sondage gallup avance le chiffre de 85% de personnes désengagées dans leur travail en Suisse. Intégrer les limites écologiques lors de transitions professionnelles ou lors de premier choix vocationnel devrait permettre de prendre des décisions avec davantage de sens pour la personne.
Nous avons des résultats concernant une recherche exploratoire effectuée avec 20 participant·es (5 focus group) qui sont « en chemin » vers des activités professionnelles davantage intégratives des limites planétaires et du plancher social. Ces personnes transforment leurs pratiques professionnelles, les cadres de pratiques ou se lancent dans une reconversion davantage encline à intégrer les limites écologiques.